Comment est faite l’huile de CBD ?

Le CBD, substance aux multiples bienfaits a vu sa consommation se développer. Décliné sous forme d’huile, fleurs, cristaux, infusions ou cosmétiques, ce cannabinoïde naturellement présent dans la plante de chanvre fait désormais partie de notre quotidien. Moins concentré en THC que le cannabis, sa consommation est autorisée en France. 

Quel est le processus de fabrication de l’huile de CBD ?

Plusieurs méthodes sont connues pour procéder à l’extraction et à la fabrication d’huile de CBD : l’extraction par pression à froid, l’extraction à base de solvants naturels, l’extraction à base de solvants chimiques et l’extraction par CO2 supercritique.

L’extraction par pression à froid

Cette méthode est la plus simple, la plus naturelle et la plus respectueuse de l’environnement : le but est d’extraire le cannabidiol à partir de fleurs de CBD, sans aucun solvant. Pour extraire l’huile de CBD, il faut avant tout congeler les fleurs de CBD recueillies sur la plante de chanvre, puis les écraser sous pression. Ce processus a pour effet d’obtenir tous les cannabinoïdes, terpènes et composants bénéfiques de la plante de chanvre. Seul inconvénient, cela nécessite beaucoup de matière pour obtenir peu d’huile.

L’extraction à base de solvants naturels 

Afin d’éviter le côté nocif des solvants chimiques, une extraction à base de solvants naturels est une méthode utilisée, mais qui sera privilégiée pour un usage personnel, car sa concentration en CBD est faible, difficile à contrôler et avec une durée de conservation assez courte. Les produits naturels qui sont généralement utilisés dans ce processus sont à base d’huile végétale comme l’huile de coco, l’huile d’olive ou l’huile de sésame.

La première étape à respecter est de procéder à la décarboxylation des fleurs, c’est-à-dire de procéder à leur cuisson afin d’activer les cannabinoïdes à leur forme active. Le résultat est une infusion de fleurs de CBD, à laisser refroidir avant de la filtrer pour n’en garder qu’un liquide subtil fait du mélange de l’huile végétale et de la fleur de CBD, ce qui permet de réaliser cette extraction à la maison, en respectant des consignes de sécurité.

L’extraction à base de solvants chimiques

C’est la façon de procéder la plus répandue, car elle présente un rendement élevé pour un coût de production faible. Processus bon marché et facile à réaliser, l’utilisation de solvants chimiques comme le propane, l’éthanol ou l’alcool isopropylique reste dangereuse, car elle peut entrainer des risques d’explosion lors de la fabrication de l’huile. 

Sur le même principe qu’avec l’huile végétale, on procède à l’immersion des fleurs dans un bain du produit chimique choisi ; les cannabinoïdes et les terpènes sont ainsi récupérés lors de l’évaporation. Outre le côté chimique, ce processus altère les effets bénéfiques et par conséquent la qualité de l’huile de CBD obtenue.

L’extraction par CO2 supercritique

Plus avancé, ce processus coûteux nécessite un équipement de haute technologie et est donc réservé à une extraction à grande échelle. L’objectif d’extraire les molécules selon leur nature chimique, afin d’obtenir une huile de CBD à spectre complet, dite « full spectrum » ou à large spectre, dite « board spectrum ». Ce processus d’extraction permet de préserver l’intégrité de la molécule et d’extraire une huile de CBD de haute qualité.

Quelles sont les vertus de l’huile de CBD ?

Aide à la détente, gestion du stress ou effets bénéfiques sur le sommeil, le CBD a de multiples vertus et agit de façon positive sur notre santé. Sur le site natukanachanvre.com, plusieurs huiles sont proposées, à la concentration et au dosage différents selon l’usage auquel elles sont destinées.  NatuKana vous aide à faire votre choix parmi une grande variété de produits à base de CBD afin de trouver celui le plus adapté à vos besoins.

Quel processus de fabrication privilégier ?

La méthode d’extraction choisie pour obtenir de l’huile doit se faire selon la consommation souhaitée : plus naturelle, mais avec un rendement mesuré, ou avec une production intensive, mais plus chimique et moins respectueuse de l’environnement.

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